Après Tu m’oublieras de Larusso et 99 luftballons de Nena, Makiranol continue de vous présenter sa Shame List: ces titres que l’on aurait préféré oublier mais sur lesquels on adore bouger son popotin et se rappeler ces merveilleux moments que furent les années 80/90 ♥
♫ I’m a scaaatman…
Eh oui, aujourd’hui on vous parle de la chanson Scatman de John Scatman : vous n’avez pas pu y échapper si vous êtes sur la planète terre depuis ses 20 dernières années! Cette chanson qui vous rentre dans la tête pour ne plus en sortir!
On blague, on rigole, mais Makiranol a appris en allant rechercher l’historique de la chanson sur internet, que ce titre et ce chanteur ont une réelle histoire. Et nous allons vous démontrer que cette chanson est plus qu’un simple hit des années 90.
John Scatman est handicapé dès son plus jeune âge par un bégaiement chronique, mais il découvre très tôt l’art du scat, ce chant jazz composé d’onomatopées hachées qui viennent agrémenter les disques d’Ella Fitzgerald ou de Louis Armstrong. Il quitte Los Angeles dans les années 90 pour chercher le succès à Berlin, réputée pour sa culture jazz. Son agent lui propose alors de combiner le chant scat à la techno, une idée farfelue à laquelle le jazzman est d’abord réticent, principalement par peur que le public ne se rende compte qu’il bégaie. Sa femme lui conseille alors d’en faire carrément le sujet de son premier morceau, afin de partager son expérience et d’inspirer les jeunes frappés par ce handicap :
« If the Scatman can do it, so can you »
« Si Scatman peut le faire, tu peux le faire aussi «
Il sort alors fin 1994 le single « Scatman (Ski-Ba-Bop-Ba-Dop-Bop) » qui remporte le succès qu’on lui connait. Véritable acte de courage, il s’adresse à tous les enfants qui bégaient afin qu’ils ne renoncent pas et qu’ils puissent poursuivre leurs rêves…
Aller pour la peine, ça vaut le coup de se la remettre dans la tête non?
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